J’ai travaillé sur Seedout Fenua en parallèle de Seedout Runner, dans le cadre de ma première expérience post-étude. Cette double production m’a demandé une gestion rigoureuse du temps, des priorités et de l’organisation, dans un environnement indépendant où chaque décision comptait.

Au-delà de la conception du gameplay, j’ai également joué un rôle clé dans la structuration de l’équipe de développement.
J’ai activement participé au recrutement de profils variés : programmeur, chara designer, UI programmer, animateur, rigger, artiste 3D… Ce fut une expérience extrêmement enrichissante sur le plan humain et professionnel.
Coordonner cette petite équipe multidisciplinaire m’a permis de me familiariser avec des responsabilités proches de celles d’un game director, à une échelle bien sûr modeste, mais concrète.

Sur le projet Seedout Fenua, j’ai assuré la conception des mécaniques de gestion, tout en participant à l’élaboration des interactions ludiques qui rythmaient l’entretien et la restauration progressive de la forêt.
Un des aspects les plus importants de mon travail a été de traduire la vision écologique du jeu en systèmes tangibles, en travaillant notamment sur la logique qui reliait chaque arbre cultivé dans le jeu à la plantation d’un arbre réel.

C’est d’ailleurs cette dimension écologique et symbolique forte qui m’a donné l’élan et l’envie de m’investir pleinement. Imaginer une expérience douce, apaisante, et pourtant porteuse de sens, capable d’avoir un impact réel et mesurable dans le monde, m’a motivé a donner le meilleur de moi-même.

Même si Seedout Fenua n’a pas vu le jour, cette aventure humaine et créative reste pour moi un moment fondateur, qui a confirmé que le jeu vidéo pouvait aussi transmettre des valeurs, créer de l’engagement et porter des valeurs positifs.