Seedout Runner a marqué ma toute première expérience professionnelle après mes études, et elle a été particulièrement riche en apprentissages.
Si j’ai été recruté comme game designer, j’ai rapidement élargi mes responsabilités bien au-delà de la conception classique.
Le projet étant encore à un stade très précoce, j’ai pris en main le recrutement de l’équipe : des profils aux compétences complémentaires, dont un programmeur, un animateur, un rigger, un modeleur 3D, un UI programmer et un chara designer.

Une fois l’équipe constituée, j’ai naturellement pris le rôle de leader, assurant une direction de projet à petite échelle.
J’ai organisé les workflows, géré les plannings, animé les points de suivi, tout en continuant à m’impliquer sur la vision globale et le design du jeu.
J’ai travaillé sur les intentions de gameplay, les mécaniques centrales du runner, la structure des niveaux, et sur plusieurs prototypes visant à poser les bases du ressenti manette en main.

Le développement a avancé pendant plusieurs mois, mais comme c’est parfois le cas sur des projets indépendants, Seedout Runner n’a pas vu le jour.
Néanmoins, cette expérience m’a permis de me confronter à des enjeux très concrets de production, de gestion d’équipe, et de prise de décision dans un contexte aux ressources limitées, mais où chaque initiative comptait.

Ce projet s’est également déroulé en parallèle de Seedout Fenua, un autre jeu sur lequel j’étais impliqué, ce qui m’a poussé à apprendre à gérer deux productions simultanément, à répartir mon énergie intelligemment et à rester rigoureux sur mes objectifs.

Même si le jeu n’a pas été mené à terme, Seedout Runner a été pour moi une expérience structurante. Elle m’a permis de poser les premiers fondements de ma pratique professionnelle, de développer mes réflexes de gestion, de communication et de conception dans un cadre où la débrouillardise et la cohésion d’équipe étaient essentielles.